l'épopée du Super Simoun
C'est l'histoire du "Capitaine Haddock"! mais avant de tirer des bords comme ça il y a eu quelques travaux
Gratuit qu'il est mon bon monsieur !
On est en 1993, et voilà qu'on me propose un sublime voilier avec" un peu de boulot". Pas de problème,
je prend sans trop savoir ce qu'il m'attend mais ça ne me fait pas peur de remettre à flot un vieux rafiot; d'autant plus que je suis partis pour travailler dans le nautisme, étant en formation maintenance en marine de plaisance à Auray;
On remarque les lest à bulbe qui est rapporté. Le cocpit est vaste et le rouf abrite bien. Il y a peu d'accastillage
et le moteur sera un hors bord en puit; Le mat est cassé et les voiles inexistantes;
Le bateau se trouve échoué dans le golfe du morbihan au logéo
Pour l'enlever de là on trouvera sur place une grue d'un autre âge qui le déposera sur une remorque et sera
tracté par Bruno et sa R30 présidentielle!
On est maintenant en 94 et je suis emboché dans un chantier nautique à Trégunc; c'est parfait pour entreposer
mon canot et le restaurer. Je dis à Claire: viens donc, on va habiter à bord et vivre au fil de l'eau!
voilà un petit plan des aménagements
L'entrée vue de l'intérieur, ses boiseries mi-vernies, mi-peintes.
A l'intérieur ça n'est vraiment pas le luxe mais avec 3 plaques de contreplaqué et quelques pots de peinture on fera presque
des miracles.
Je démonte une partie des aménagements pour avoir accès aux fonds, l'ossature.
Chantier minaouet. C'est un lieu privilégié avec sont bras de mer qui arrive jusqu'à la grue qui sert à sortir les bateaux.
L'étrave a perdu sa ferrure
Ca c'est une varangue ou du moins ce qu'il en reste; il faut dire que les fond ne sont pas du tout en bon état.
Non ça n'est pas un hublot mais un trou dans la coque causé par un abordage.Il faut découper net en scarf (biseau) et poser un morceau de contreplaqué; éventuellement doubler à l'intérieur.
Voilà le travail après ponçage à l'orbitale, il ne reste plus quà peindre.
Le plus délicat: traiter la pouriture de la quille... d'abord enlever les boulons, soulever le bateau l'avant puis l'arrière avec le cric de la voiture, et surtout ne pas oublier d'épontiller le lest parceque c'est 700 kg de fonte et ça pourrait faire mal aux pieds !
Le carré côté babord, L'intérieur prend forme.
Claire, peintre en chef!
Le poste avant avec sa couchette double et au fond on voit le puit à chaine.
Le pont sera aussi poncé et peind après avoir placé quelques romaillets.
Finitions de la coque.
1 an plus tard le grand jour est arrivé, c'est la mise à l'eau.
Le gréement n'est pas encore prêt mais le mât est là et convoyage jusqu'au Cap Coz se fera au moteur avec Bruno.
Pour vivre à bord il nous faut un chauffage. Notre choix se portera sur un "pod" pour son prix modique mais cest une grosse erreur car un chauffage à pétrole sans cheminée c'est très dangeureux.
Voilà l'accastillage; de vieux winch en bronze dont j'ai enlevé le chrome.
Là je prépare le mât sur le quai.
barres de flèche et bas étai sur le même niveau.
Je fabriquerais moi même les ferrures du gréement avec de l'acier provenant d'un vieux lit !
En tête les haubans sont épissés ou fixés avec des manilles. Les drisses passent dans une poulie ou par un réa dans le mât.
Lvit de mulet réglable de haut en bas sur un axe inox et la bome articulée aussi.
Lécoute de grand voile et la balancine en bout de bome.
Le matage 3 pour tirer et 3 pour pousser
et vogue la galère!
Voiles en coton d'époque, couleurs vives, il est beau le super simoun